En tant que citoyen.ne, chaque Brainois.e est co-propriétaire de bâtiments et de terrains, ce « bien commun » qu’est le patrimoine immobilier de la commune. Qu’en fait-on aujourd’hui ? On met en location ou en vente avec le seul objectif d’enrichir le trésor communal. Peut mieux faire…

C’est la Régie Foncière Immobilière qui a la charge de ce patrimoine immobilier. Au lieu d’être un instrument des politiques urbanistique, économique et sociale de la commune, elle est utilisée aujourd’hui comme « vache à lait » de la trésorerie.

Nous proposons de redynamiser la gestion de la Régie Foncière afin d’utiliser ce patrimoine immobilier au bénéfice de tous. En favorisant une politique de valorisation plutôt que de dilapidation.

Centre-ville

Commençons en effet par arrêter de vendre à tort et à travers. Dans le centre-ville en particulier, chaque immeuble vendu signifie une perte de maîtrise qui ne pourra pas être rattrapée.

Arrêtons de faire croire que les pouvoirs publics ne sont pas capables d’insuffler une dynamique d’activité et de valorisation. Des coopérations avec le secteur privé peuvent certainement être fructueuses mais le secteur privé n’est pas le seul à détenir les clés du développement économique et de la valorisation urbaine.

Arrêtons aussi de laisser des lieux stratégiques comme l’ancien « Ma petite folie » dans un état de quasi-abandon ou de les vendre comme récemment un bâtiment de la Place Abbé Renard.

Logements

Nous manquons singulièrement de logements abordables à Braine-l’Alleud. Des logements accessibles à des jeunes qui s’installent ou à des personnes plus âgées qui veulent quitter une grande maison pour s’installer dans un logement plus approprié.

Or, la Régie Foncière de Braine-l’Alleud possède de nombreux immeubles. Si ce patrimoine est correctement mis en valeur, la commune a les moyens de renforcer l’offre de logements de tailles variées, pour des publics diversifiés, de manière complémentaire au secteur privé dont le dynamisme ne se dément heureusement pas.

Valoriser

Par la rénovation et la location d’immeubles à l’abandon, on peut créer

  • des espaces d’activité disponibles pour un loyer modéré et contrôlé. Ces espaces d’activité peuvent être utilisés pour différents usages, par exemple des espaces de bureaux pour les jeunes entrepreneurs ou des lieux d’accueil pour les jeunes enfants.
  • des logements accessibles à tous,

Par la mise à disposition de terrains agricoles, on peut favoriser l’installation de jeunes maraichers et favoriser les circuits courts.

120 m2

Au niveau privé, aussi la commune peut jouer un rôle pour élargir l’offre de logements. A l’heure actuelle, les propriétaires de biens immobiliers sont tenus par la règle des 120 m² qui empêche de construire ou rénover un logement s’il n’a pas cette superficie minimale. En imposant une telle règle, le pouvoir communal oriente le marché et empêche une mixité du logement dans notre commune.

Nous proposons de supprimer la règle des 120 m² et de permettre, au contraire, des constructions et des rénovations de logements plus petits.

Avec la suppression de la règle des 120 m², il est possible d’avoir plus de logements qui correspondent aux besoins et à la réalité de toutes les familles,

D’autres modes d’habitat

Nous proposons également de valoriser d’autres modes d’habitation comme les habitats groupés où chacun dispose d’un espace privatif et partage des espaces comme le jardin, la buanderie, le garage…, les logements Kangourou ou autres formes d’habitat centrés sur les personnes âgées.

De tels projets peuvent se faire avec des familles, des associations ou des groupes de citoyens et peuvent contribuer à valoriser un patrimoine existant par la transformation ou la rénovation.

Nous proposons en particulier d’informer davantage sur ces modes d’habitat et de faciliter les démarches administratives pour les personnes qui souhaitent franchir le pas.

Revaloriser notre patrimoine immobilier, c’est une question de bon sens. C’est prendre en compte tous les besoins des habitants actuels ou futurs, quels que soient leurs âges ou leurs conditions sociales. C’est aussi une nécessité si l’on veut faire revivre certains quartiers et redonner vie à notre centre-ville.

Retrouvez nos autres propositions et notre programme complet ici.