Notre conseiller communal Roland Massart interpelle l’IBW lors de l’Assemblée Générale de l’intercommunale le 21 juin : les égouts dysfonctionnent en cas d’orage et l’IBW n’intervient pas assez préventivement.


En cas d’orage, pour éviter la saturation des égouts, des « déversoirs d’orage » permettent de rejeter le « trop plein » directement dans les rivières. Ce mécanisme existe car les eaux pluviales et les eaux vannes et sanitaires sont collectées dans le même réseau d’égouts. En cas de déversement, toutes ces eaux retournent temporairement à la rivière au lieu de passer par l’égout et la station d’épuration.

Parc_bourdon_148_small-2.jpgMais il arrive très souvent que des éléments divers comme des branchages viennent perturber le fonctionnement de ces déversoirs qui restent ouverts au lieu de se refermer en fin de crue. Le déversement qui devait être temporaire devient permanent et les bénéfices de l’égouttage sont perdus : on le voit à la couleur brunâtre de l’eau.

A plusieurs reprises récemment, Roland Massart et des riverains ont signalé des déversoirs coincés en position ouverte. L’IBW finit par réagir et vient régler les problèmes mais le plus souvent sans chercher plus loin, sans vérifier systématiquement tous les déversoirs installés le long de nos cours d’eau.

Vigilance citoyenne, certes, mais l’IBW ne doit-elle pas surveiller son réseau de manière plus proactive qu’avec seulement un passage tous les deux mois ? L’IBW admet le problème et demande du personnel supplémentaire… Tout en encourageant les dénonciations pour soutenir sa cause. Elle envisage aussi, en cas de problèmes récurrents, d’installer des dispositifs de surveillance et d’alerte, par exemple avec des caméras.

Parc_bourdon___riviere_sale_small.jpgMais la vraie solution serait un réseau d’égouttage séparé entre eaux pluviales (sujettes aux crues d’orage) et eaux vannes et sanitaires (au débit maîtrisé). Ceci est déjà imposé pour les nouveaux lotissements sur Ottignies-Louvain-la-Neuve. Mais l’IBW temporise : cela coûte évidemment plus cher et « l’Europe ne l’impose pas encore ». Pourtant, nos cours d’eau en souffrent : la reprise timide de la vie et la biodiversité sont violemment mises à mal à chaque orage.