Comme il se doit, à ce dernier Conseil de l’année, nous avons examiné le budget 2016. Le groupe ECOLO a voté CONTRE après plusieurs interventions. 


Si nous apprécions le fait que les derniers budgets communaux aient été en équilibre, il est pour nous difficile de soutenir les politiques dont ils sont l’expression.
Par exemple :

  • pas d’investissements dans le logement public alors que Braine-l’Alleud n’atteint pas les 5 % de logement social,
  • si peu d’investissements dans la politique de l’énergie et dans la lutte contre le réchauffement climatique en dehors du salaire de l’éco-passeur qui devra tout faire tout seul,
  • un financement arbitraire des associations,
  • pas de planification en matière scolaire alors que les besoins augmentent,
  • pas de réelle politique de l’emploi,
  • faiblesse de la politique de prévention des déchets.

Nous n’apprécions pas la suppression du subside de la Maison des Sports qui n’a pas fait l’objet d’une concertation et coupe les ailes à tout le travail bénévole des représentants des clubs sportifs.

Bien sûr, au sein de ce budget nous pouvions néanmoins soutenir les investissements comme celui pour la piscine, pour la finalisation du chantier du Paradis et aussi la création de circuits « modes doux » reliant les futurs pôles d’activités brainois.

 

 

A l’ordre du jour de ce même Conseil, deux autres points ont fait l’objet d’interventions des conseillers communaux ECOLO :

  • les tarifs de location de la salle du Centre culturel : ils augmentent considérablement (300 €/jour) et ne tient plus compte de la distinction entre locataires qui ont un but commercial ou privé et locataires qui font de l’éducation permanente.
    Ceci nous a fait voter CONTRE, la majorité a maintenu sa décision..
  • l’acquisition d’un terrain d’un hectare attenant au site du Paradis au prix de 350.000 € : si nous pouvions reconnaître l’intérêt de disposer d’un terrain « tampon » pour protéger le site de la zone naturelle à l’ouest de l’étang, nous considérons que le prix était surévalué, vu le caractère difficilement constructible de la parcelle; selon nous, le comité d’acquisition a fait un travail peu argumenté sans tenir compte de la réalité des lieux.
    Nous nous sommes ABSTENUS.