L’ordre du jour du Conseil était léger et n’appelait pas d’observations a priori. Cependant, le Collège a voulu rajouter un point sur l’introduction par la commune d’une demande de financement au programme européen « Life Environnement ».
La demande est que ce programme, cofinancé par la Région wallonne et l’Union européenne, puisse financer la construction d’un bassin de retenue d’eau ou « ZIT » (zone d’inondation temporaire) dans le bassin du Ry ternel, et plus précisément à la source du Ry Goret, près de la ferme Van Parys-Moers.
Cette source donne sur un vallon très encaissé et est principalement alimentée par les eaux de ruissellement de l’autoroute E19. Elle a envoyé de grandes quantités d’eau dans la vallée lors des pluies du 29 juillet.
Notre groupe a accepté le principe de l’introduction d’une demande mais a demandé à pouvoir être associé au montage du dossier et informé de son évolution. Ce fut promis.
En outre, Thérèse Snoy a demandé qu’une autre zone de retenue soit prévue en amont du village de Bois-Seigneur-Isaac. Le bourgmestre a donné son accord pour que les deux sites soient prévus dans le programme.
Enfin, nous avons demandé à l’échevin des travaux d’interpeller le SPW des routes de Wallonie sur ses responsabilités. Est-il normal que lors des derniers travaux de revêtement de la E19, on ait remis un recouvrement non drainant, qui provoque donc un important ruissellement d’eaux polluées dans la campagne en aval ?
Nous constatons que les infrastructures régionales sont trop peu ou pas du tout entretenues et il faut que la commune s’exprime à ce sujet auprès du Gouvernement wallon.
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Baudouin Van Overstraeten a interpellé le Bourgmestre au sujet des publicités faites dans des journaux pour des appartements qui seront bientôt en vente à l’Alliance. Le promoteur annonce des appartements de toutes tailles.
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Enfin, notre dernière intervention a porté sur l’absence de l’Echevin de l’urbanisme ou de son administration dans les réunions d’information sur les projets urbanistiques.
Nous avions été témoins d’une réunion où personne ne jouait la fonction d’animation, plutôt de modération, des débats. Les riverains et le promoteurs s’étaient affrontés sans que soient créées les conditions minimales de dialogue.
Nous demandons que la commune prenne ses responsabilités et soutienne le processus d’information mutuelle et de participation, plutôt que de le laisser partir à la dérive, avec son lot de frustrations…