En conclusion de la rencontre publique de ce 15 mai sur l’avenir du centre-ville de Braine-l’Alleud, Thérèse Snoy, députée fédérale d’ECOLO, traçait les lignes de force de notre vision sur ce thème.
1. L’accessibilité
Une accessibilité autant sociale que physique. Il s’agit d’offrir du logement pour tous les revenus, tous les âges de la vie, et qu’il soit performant sur le plan de l’énergie. Cela implique que le pouvoir public renforce la maîtrise foncière d’espaces du centre ville, au lieu de vendre son patrimoine comme on l’annonce pour le moment. De plus, une limitation des permis d’urbanisme à des appartements de 120 m2 est inacceptable et illégale.
Et chacun doit avoir un accès facile au centre ville, donc il faut des bus, des navettes, des voies réservées pour les vélos et les piétons ou tout au moins des espaces conçus dans le souci de partager la rue.
2. La diversité
Comme nous le demandons pour la « biodiversité » dans la nature, il faut assurer la diversité des fonctions dans la ville : logement, commerce, loisirs, espaces verts, culture, enseignement, sports, … Chaque activité peut trouver sa place en toute harmonie, sans gigantisme ni espace monofonctionnel.
3. La qualité
Braine-l’Alleud doit passer de la croissance quantitative à la croissance qualitative. Une croissance qualitative implique une qualité de la vie, ce qui signifie autant le renforcement du lien social que la qualité de l’environnement : absence de pollution de l’air, réduction du bruit, esthétique et convivialité des espaces publics, …
4. L’efficacité
Une efficacité que nous demandons surtout pour les investissements publics. Cela suppose de veiller à satisfaire de multiples besoins avec les moyens disponibles, plutôt que de « mettre tous ses oeufs dans le même panier », comme le prévoit la majorité dans son grandiose projet de centre administratif. Nous pouvons bien sûr concevoir que certains services trouvent leur place sur le plateau de la gare, mais pas aux dépens de la capacité foncière de la commune au centre ville, ni du patrimoine historique.
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Enfin, nous formulons le voeu que la légitime conservation du « caractère brainois » n’empêche pas l’ouverture à l’autre, celui qui vient de loin, celui qui vient de Bruxelles ou de Charleroi, et qu’elle ne soit jamais synonyme de repli. L’avenir nous prépare une progression démographique importante et une société multiculturelle. A nous d’en construire l’harmonie !
Thérèse Snoy
15 juin 2011